La révolution du crudivorisme sensoriel ou comment gagner en santé, en énergie et en temps !

par Nathanaël Francisco|

par Nathanaël Francisco |

Voilà le lien pour connaitre les prochaines dates des stages d’alimentation sensorielle.


L’alimentation sensorielle est une théorie qui comprend les différentes stratégies alimentaires de l’homme à

travers son évolution et qui se base sur l’olfaction pour choisir quel aliment manger.


L’alimentation sensorielle propose de manger comme l’homme, le cueilleur, a mangé pendant 4,5 millions

d’années : des aliments crus, non-transformés, sélectionnés à l’olfaction et mangés en mono-aliment (avec un

temps de pause entre deux aliments différents).


Le feu a été découvert il y a environ 500 000 ans, la cuisine a émergé après cette période. C’est très récent !

Pendant 6,5 millions d’années, avant la maitrise du feu et de la cuisine, le cueilleur, puis le collecteur, ont choisi

leurs aliments en utilisant leur odorat.


L’odorat fonctionne grâce à 330 neurones sensibles différents, contre seulement 2 pour la vue (les cônes et les

bâtonnets). L’oreille humaine est capable d’entendre 340 000 tonalités différentes, l’œil humain distingue entre 2

et 5 millions de couleurs, l’olfaction permet de discriminer 1 000 milliards d’odeurs différentes ! (Lien vers

l’article scientifique).


II y a, dans notre système sensoriel olfactif,
un véritable ordinateur qui met en rapport l’aliment cru présenté

à l’olfaction et nos besoins physiologique. Cet ordinateur interne arrive à percevoir la nature de l’aliment et de

tout ce qu’il porte en lui : vitamine, acides aminés, protéines, minéraux… Si ton corps a besoin de ces apports,

l’aliment sent bon. Si ton corps n’en a pas besoin, l’aliment sent moins bon voire carrément mauvais !

Des aliments crus, non-transformés

Dans l’alimentation sensorielle du cueilleur, pour procéder avec efficacité au test olfactif, l’aliment ne doit pas

avoir été transformé. L’huile est transformée car elle a été pressée. Le chocolat est transformé, la fève de cacao

crue ne l’est pas. Le lait de coco est transformé, la chair ou l’eau de coco ne le sont pas. Ajouter du sel ou de l’huile

c’est transformer l’aliment. Dans la nature, on peut trouver des fruits séchés ou des aliments fermentés. À

l’inverse, un fauxmage (appellation du fromage végétal des végan) fabriqué avec des noix de cajou mixées et

fermentées est transformé. Si l’aliment est transformé, le système sensoriel est trompé. Il convient donc

d’utiliser des aliments non-transformés pour les tests olfactifs.

Sélection des aliments à l’olfaction

Pendant un stage d’alimentation sensorielle, tu es guidé pour faire une initialisation sensorielle. La première

étape est un test olfactif à l’aveugle de différents aliments dans une catégorie données : fruits, légumes,

oléagineux, sucres concentrés, protéines animales. Tu donnes une note entre -10 et +10 à chaque aliment qui t’est

présenté, les yeux bandés, en fonction du plaisir que l’odeur suscite pour toi. Pour terminer ce test olfactif, les

aliments les mieux notés te sont présentés alternativement, toujours avec les yeux bandés, juste qu’à ce qu’une

des odeurs s’affirme et que les autres disparaissent. C’est ton aliment élu, c’est celui pour lequel tu as le plus fort

appel, c’est celui dont ton corps à le plus besoin à l’instant T.


C’est donc celui que tu peux manger, en conscience, jusqu’à ce que tu ressentes un arrêt sensoriel. L’arrêt

sensoriel c’est un signal du corps, plus ou moins subtil, qui te fait remarquer que tu as suffisamment comblé

ton besoin physiologique avec cet aliment. Voilà quelques exemples d’arrêts sensoriels : avoir la bouche sèche

ou pâteuse, ressentir des douleurs d’estomac, se mordre la langue, l’aliment te brûle la bouche, etc… Si tu

dépasses « l’arrêt », celui-ci va se renforcer : l’ananas va de plus en plus te brûler les lèvres, l’inconfort dans

l’estomac va grandir, l’aliment devient de plus en plus astringent et la production de salive s’amenuise. Il est donc

largement temps de reposer cet aliment.

Manger en mono-aliment

Dans la nature fertile du cueilleur, en Afrique, il y a plusieurs millions d’années, l’abondance permettait à l’homme

de repartir sur son chemin jusqu’à ce qu’il croise un autre aliment. C’est ce temps d’exploration que reproduit

l’alimentation sensorielle en préconisant le mono-aliment : c’est à dire prendre un temps de pause entre

l’ingestion de deux aliments. Ce temps permet à ton estomac de digérer et d’assimiler de manière optimale

l’aliment que tu as dans le ventre. Si tu manges plusieurs aliments simultanément ou de manière successive

(empilage), le processus d’assimilation n’est plus optimal, tu pourras alors ressentir l’allongement du temps de

digestion, la fatigue, des ballonnements…

Gestion de l’alimentation en fonction de

l’accessibilité naturelle des aliments

  • PERMANENTS : Les légumes et les algues sont permanents, ils sont accessibles toute l’année.
  • SAISONNIERS : Les fruits et les oléagineux (amandes, avocats et autres noix) sont saisonniers, accessibles
    seulement à certains moments de l’années.
  • AÉLATOIRES : Les sucres concentrés (miel, dattes, figues séchées et autres fruits sec) ainsi que les protéines
    animales
    (poisson, viande, œufs) sont aléatoires, on ne tombe pas sur une ruche, un arbre rempli de figues
    séchées au soleil, ou encore une charogne de viande maturée toute les quatre matins !

Comme notre environnement a changé et qu’il suffit d’aller au magasin pour trouver une mangue, une papaye,

une banane ou de la viande à toutes les périodes de l’année, il s’agit donc de comprendre la disponibilité des

aliments en milieu naturel. En effet, la force de l’appel (l’attrait olfactif pour un aliment) est proportionnel à la

rareté des produits dans le milieu naturel : le miel par exemple, est un aléatoire, c’est un aliment rare dans la

nature (il faut trouver une ruche abandonnée !), avant la production de miel et la mise en place de ruches. Ton

système qui a pourtant besoin des apports nutritionnels du miel va donc t’inciter à en manger beaucoup car

l’aliment est rare. L’appel plus fort pour les aléatoires (une datte moelleuse, du miel) que pour les permanents (un

chou rave) ou pour les saisonniers (une pomme). C’est pourquoi, tu dois procéder aux test olfactifs et

comparer les aliments entre eux dans la même catégorie : les légumes avec les légumes, les fruits avec les

fruits, etc.


En vertu de cette disponibilité des aliments, le cueilleur mangeait proportionnellement, beaucoup de

légumes, des fruits et des oléagineux en quantité moindre et, plus rarement, des sucres concentrés et des

protéines animales. Dans le cas d’une routine alimentaire, Orianne Duffy recommande environ 6 prises

alimentaires avec des aliments différents par jour : 3/4 prises alimentaires d’un légume, 2/3 prises alimentaires de

fruits, 0/1 prise alimentaire d’aléatoires (ce qui revient à 2/3 aléatoires par semaine).


Manger cru et utiliser l’alimentation sensorielle en fonction de ses propres besoins et contraintes


Autour de l’alimentation crue, il existe de nombreux régimes et manières de manger. L’instinctothérapie recopie

le modèle d’alimentation du collecteur, l’homme qui est venu après le cueilleur, de -2,5 millions d’année à -500

000 ans. Il fabrique des paniers qui lui permettent de collecter les aliments et de les ramener aux campements :

différents aliments peuvent alors être mangés successivement. L’instinctothérapie préconise donc deux prises

alimentaires dans la journée : le midi et le soir. Les aliments sont eux aussi choisi à l’olfaction mais mangés

successivement, sans pause entre deux aliments. Ce mode d’alimentation présente selon moi l’avantage de se

fondre dans une pratique sociale bien admise : le repas du midi et du soir !


Un autre courant d’alimentation crue, c’est l’alimentation vivante qui permet la CRUSINE : la cuisine crue ! On peut

reproduire des pates à tartes, des produits laitiers avec des produits crus, parfois mélangés, déshydratés,

fermentés. C’est moins digeste et moins respectueux de notre fonctionnement physiologique que l’alimentation

sensorielle du cueilleur mais c’est délicieux !


Dans les autres types d’alimentation consciente, Il existe encore le régime cétogène (très peu de glucides), le

régime hypotoxique (sans gluten, sans lactose avec peu de cuit), le régime paléo (comme les hommes du

paléolithique, sans produits raffinés, avec beaucoup de viande et beaucoup de mouvement) et 1000 autres

régimes…

Sais-tu comment les principes de l’alimentation sensorielle ont été découverts ?

Dominique Guyaux a été diagnostiqué d’une sclérose en plaque à l’âge de 38 ans. Malgré les douleurs

permanentes et la perte de coordination, il décide tout de même de partir réaliser son rêve : un grand voyage à la

voile. En Martinique, il découvre le livre de Guy Claude Burger « La guerre du cru » et les principes de

l’instinctothérapie : choisir ses aliments à l’olfaction pour guérir ses pathologies. Il s’y essaie et à sa grande

surprise, les symptômes de sa sclérose en plaque régressent. Lorsqu’il recommence à s’alimenter avec des

aliments cuits, ses symptômes reviennent. Il réalise aussi que lorsqu’il mange en mono-aliment, sans empiler différents aliments les uns à la suite des autre, son état de santé s’améliore encore plus. Il décide donc de manger

cru selon ces principes et reprend des études en Science de la Vie et de la Terre à l’EPHE (École Pratique des

Hautes Études) en Suisse pour approfondir le sujet dans tous ses aspects : paléonthologie, biologie, nutrition,

etc. Il termine un mémoire en 2013 sur le cru et le cuit. À 38 ans la médecine ne lui laissait pas longtemps à vivre.

Il a aujourd’hui à 67 ans, il est vivant et en pleine forme, sa maladie est tenue à distance.

CONCLUSION

Personnellement, toutes mes période de « cru » et tout spécialement d’alimentation sensorielle sur le mode du

cueilleur ou du collecteur me permettent d’être plus aligné, en meilleure santé, avec BEAUCOUP plus

d’énergie, sans les coups de barre post-repas cuit. L’alimentation sensorielle me permet d’être plus en contact

avec mes émotions et mes ressentis corporels et ainsi d’être mieux en lien avec les autres mais aussi avec

moi-même, mes envies et mes rêves. L’alimentation sensorielle me permet très clairement d’avoir la

sensibilité, le temps et l’énergie pour mettre en œuvre toutes les actions que j’ai envie d’entreprendre. Je

remarque que l’alimentation sensorielle est au service de mon écologie intérieure.


Parmi tous les régimes et modes d’alimentation, il s’agit de trouver celui qui te convient. Pour comprendre

les clés de l’alimentation, dans une approche respectueuse des processus spontanés du vivant, je te

recommande de faire un stage d’alimentation sensorielle. C’est passionnant, vivant, ludique et tu repartiras

avec une compréhension des stratégies alimentaires et avec un outil véritablement transformateur pour ta

santé, ton énergie et ta vie.


Pour lire tous les articles sur l’alimentation sensorielle :


Pour consulter les prochains stages co-animés par Orianne Duffy et moi-même sur le

thème « Alimentation Sensorielle & Écologie intérieure » :
https://soulbodypoem.fr/stage-alimentation-sensorielle-ecologie-interieure


Pour consulter les prochains stages d’Orianne Duffy dédiés à « l’Alimentation

sensorielle » :
https://accompagnement-renaits.fr/alimentation-sensorielle/


Pour consulter mes prochains sages dédiés à « l’Écologie intérieure » :
https://soulbodypoem.fr/stages/

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Thérapie psycho-corporelle
Massages
Écologie Intérieure


Séances individuelles & stages

Voilà le lien pour connaitre les prochaines dates des stages d’alimentation sensorielle.


L’alimentation sensorielle est une théorie qui comprend les différentes stratégies alimentaires de l’homme à travers son évolution et qui se base sur l’olfaction pour choisir quel aliment manger.


L’alimentation sensorielle propose de manger comme l’homme, le cueilleur, a mangé pendant 4,5 millions d’années : des aliments crus, non-transformés, sélectionnés à l’olfaction et mangés en mono-aliment (avec un temps de pause entre deux aliments différents).


Le feu a été découvert il y a environ 500 000 ans, la cuisine a émergé après cette période. C’est très récent ! Pendant 6,5 millions d’années, avant la maitrise du feu et de la cuisine, le cueilleur, puis le collecteur, ont choisi leurs aliments en utilisant leur odorat.


L’odorat fonctionne grâce à 330 neurones sensibles différents, contre seulement 2 pour la vue (les cônes et les bâtonnets). L’oreille humaine est capable d’entendre 340 000 tonalités différentes, l’œil humain distingue entre 2 et 5 millions de couleurs, l’olfaction permet de discriminer 1 000 milliards d’odeurs différentes ! (Lien vers l’article scientifique).


II y a, dans notre système sensoriel olfactif,
un véritable ordinateur qui met en rapport l’aliment cru présenté à l’olfaction et nos besoins physiologique. Cet ordinateur interne arrive à percevoir la nature de l’aliment et de tout ce qu’il porte en lui : vitamine, acides aminés, protéines, minéraux… Si ton corps a besoin de ces apports, l’aliment sent bon. Si ton corps n’en a pas besoin, l’aliment sent moins bon voire carrément mauvais !

Des aliments crus, non-transformés

Dans l’alimentation sensorielle du cueilleur, pour procéder avec efficacité au test olfactif, l’aliment ne doit pas avoir été transformé. L’huile est transformée car elle a été pressée. Le chocolat est transformé, la fève de cacao crue ne l’est pas. Le lait de coco est transformé, la chair ou l’eau de coco ne le sont pas. Ajouter du sel ou de l’huile c’est transformer l’aliment. Dans la nature, on peut trouver des fruits séchés ou des aliments fermentés. À l’inverse, un fauxmage (appellation du fromage végétal des végan) fabriqué avec des noix de cajou mixées et fermentées est transformé. Si l’aliment est transformé, le système sensoriel est trompé. Il convient donc d’utiliser des aliments non-transformés pour les tests olfactifs.

Sélection des aliments à l’olfaction

Pendant un stage d’alimentation sensorielle, tu es guidé pour faire une initialisation sensorielle. La première étape est un test olfactif à l’aveugle de différents aliments dans une catégorie données : fruits, légumes, oléagineux, sucres concentrés, protéines animales. Tu donnes une note entre -10 et +10 à chaque aliment qui t’est présenté, les yeux bandés, en fonction du plaisir que l’odeur suscite pour toi. Pour terminer ce test olfactif, les aliments les mieux notés te sont présentés alternativement, toujours avec les yeux bandés, juste qu’à ce qu’une

des odeurs s’affirme et que les autres disparaissent. C’est ton aliment élu, c’est celui pour lequel tu as le plus fort appel, c’est celui dont ton corps à le plus besoin à l’instant T.


C’est donc celui que tu peux manger, en conscience, jusqu’à ce que tu ressentes un arrêt sensoriel. L’arrêt sensoriel c’est un signal du corps, plus ou moins subtil, qui te fait remarquer que tu as suffisamment comblé ton besoin physiologique avec cet aliment. Voilà quelques exemples d’arrêts sensoriels : avoir la bouche sèche ou pâteuse, ressentir des douleurs d’estomac, se mordre la langue, l’aliment te brûle la bouche, etc… Si tu dépasses « l’arrêt », celui-ci va se renforcer : l’ananas va de plus en plus te brûler les lèvres, l’inconfort dans l’estomac va grandir, l’aliment devient de plus en plus astringent et la production de salive s’amenuise. Il est donc largement temps de reposer cet aliment.

Manger en mono-aliment

Dans la nature fertile du cueilleur, en Afrique, il y a plusieurs millions d’années, l’abondance permettait à l’homme de repartir sur son chemin jusqu’à ce qu’il croise un autre aliment. C’est ce temps d’exploration que reproduit l’alimentation sensorielle en préconisant le mono-aliment : c’est à dire prendre un temps de pause entre l’ingestion de deux aliments. Ce temps permet à ton estomac de digérer et d’assimiler de manière optimale l’aliment que tu as dans le ventre. Si tu manges plusieurs aliments simultanément ou de manière successive (empilage), le processus d’assimilation n’est plus optimal, tu pourras alors ressentir l’allongement du temps de digestion, la fatigue, des ballonnements…

Gestion de l’alimentation en fonction de

l’accessibilité naturelle des aliments

  • PERMANENTS : Les légumes et les algues sont permanents, ils sont accessibles toute l’année.
  • SAISONNIERS : Les fruits et les oléagineux (amandes, avocats et autres noix) sont saisonniers, accessibles
    seulement à certains moments de l’années.
  • AÉLATOIRES : Les sucres concentrés (miel, dattes, figues séchées et autres fruits sec) ainsi que les protéines
    animales
    (poisson, viande, œufs) sont aléatoires, on ne tombe pas sur une ruche, un arbre rempli de figues
    séchées au soleil, ou encore une charogne de viande maturée toute les quatre matins !

Comme notre environnement a changé et qu’il suffit d’aller au magasin pour trouver une mangue, une papaye, une banane ou de la viande à toutes les périodes de l’année, il s’agit donc de comprendre la disponibilité des aliments en milieu naturel. En effet, la force de l’appel (l’attrait olfactif pour un aliment) est proportionnel à la rareté des produits dans le milieu naturel : le miel par exemple, est un aléatoire, c’est un aliment rare dans la nature (il faut trouver une ruche abandonnée !), avant la production de miel et la mise en place de ruches. Ton système qui a pourtant besoin des apports nutritionnels du miel va donc t’inciter à en manger beaucoup car l’aliment est rare. L’appel plus fort pour les aléatoires (une datte moelleuse, du miel) que pour les permanents (un chou rave) ou pour les saisonniers (une pomme). C’est pourquoi, tu dois procéder aux test olfactifs et comparer les aliments entre eux dans la même catégorie : les légumes avec les légumes, les fruits avec les fruits, etc.


En vertu de cette disponibilité des aliments, le cueilleur mangeait proportionnellement, beaucoup de légumes, des fruits et des oléagineux en quantité moindre et, plus rarement, des sucres concentrés et des protéines animales. Dans le cas d’une routine alimentaire, Orianne Duffy recommande environ 6 prises alimentaires avec des aliments différents par jour : 3/4 prises alimentaires d’un légume, 2/3 prises alimentaires de fruits, 0/1 prise alimentaire d’aléatoires (ce qui revient à 2/3 aléatoires par semaine).


Manger cru et utiliser l’alimentation sensorielle en fonction de ses propres besoins et contraintes


Autour de l’alimentation crue, il existe de nombreux régimes et manières de manger. L’instinctothérapie recopie le modèle d’alimentation du collecteur, l’homme qui est venu après le cueilleur, de -2,5 millions d’année à -500 000 ans. Il fabrique des paniers qui lui permettent de collecter les aliments et de les ramener aux campements : différents aliments peuvent alors être mangés successivement. L’instinctothérapie préconise donc deux prises alimentaires dans la journée : le midi et le soir. Les aliments sont eux aussi choisi à l’olfaction mais mangés successivement, sans pause entre deux aliments. Ce mode d’alimentation présente selon moi l’avantage de se fondre dans une pratique sociale bien admise : le repas du midi et du soir !


Un autre courant d’alimentation crue, c’est l’alimentation vivante qui permet la CRUSINE : la cuisine crue ! On peut reproduire des pates à tartes, des produits laitiers avec des produits crus, parfois mélangés, déshydratés, fermentés. C’est moins digeste et moins respectueux de notre fonctionnement physiologique que l’alimentation sensorielle du cueilleur mais c’est délicieux !


Dans les autres types d’alimentation consciente, Il existe encore le régime cétogène (très peu de glucides), le régime hypotoxique (sans gluten, sans lactose avec peu de cuit), le régime paléo (comme les hommes du paléolithique, sans produits raffinés, avec beaucoup de viande et beaucoup de mouvement) et 1000 autres régimes…

Sais-tu comment les principes de l’alimentation sensorielle ont été découverts ?

Dominique Guyaux a été diagnostiqué d’une sclérose en plaque à l’âge de 38 ans. Malgré les douleurs permanentes et la perte de coordination, il décide tout de même de partir réaliser son rêve : un grand voyage à la voile. En Martinique, il découvre le livre de Guy Claude Burger « La guerre du cru » et les principes de l’instinctothérapie : choisir ses aliments à l’olfaction pour guérir ses pathologies. Il s’y essaie et à sa grande surprise, les symptômes de sa sclérose en plaque régressent. Lorsqu’il recommence à s’alimenter avec des aliments cuits, ses symptômes reviennent. Il réalise aussi que lorsqu’il mange en mono-aliment, sans empiler différents aliments les uns à la suite des autre, son état de santé s’améliore encore plus. Il décide donc de manger cru selon ces principes et reprend des études en Science de la Vie et de la Terre à l’EPHE (École Pratique des Hautes Études) en Suisse pour approfondir le sujet dans tous ses aspects : paléonthologie, biologie, nutrition, etc. Il termine un mémoire en 2013 sur le cru et le cuit. À 38 ans la médecine ne lui laissait pas longtemps à vivre. Il a aujourd’hui à 67 ans, il est vivant et en pleine forme, sa maladie est tenue à distance.

CONCLUSION

Personnellement, toutes mes période de « cru » et tout spécialement d’alimentation sensorielle sur le mode du cueilleur ou du collecteur me permettent d’être plus aligné, en meilleure santé, avec BEAUCOUP plus d’énergie, sans les coups de barre post-repas cuit. L’alimentation sensorielle me permet d’être plus en contact avec mes émotions et mes ressentis corporels et ainsi d’être mieux en lien avec les autres mais aussi avec

moi-même, mes envies et mes rêves. L’alimentation sensorielle me permet très clairement d’avoir la sensibilité, le temps et l’énergie pour mettre en œuvre toutes les actions que j’ai envie d’entreprendre. Je remarque que l’alimentation sensorielle est au service de mon écologie intérieure.


Parmi tous les régimes et modes d’alimentation, il s’agit de trouver celui qui te convient. Pour comprendre les clés de l’alimentation, dans une approche respectueuse des processus spontanés du vivant, je te recommande de faire un stage d’alimentation sensorielle. C’est passionnant, vivant, ludique et tu repartiras avec une compréhension des stratégies alimentaires et avec un outil véritablement transformateur pour ta santé, ton énergie et ta vie.


Pour lire tous les articles sur l’alimentation sensorielle :


Pour consulter les prochains stages co-animés par Orianne Duffy et moi-même sur le thème « Alimentation Sensorielle & Écologie intérieure » :
https://soulbodypoem.fr/stage-alimentation-sensorielle-ecologie-interieure


Pour consulter les prochains stages d’Orianne Duffy dédiés à « l’Alimentation sensorielle » :
https://accompagnement-renaits.fr/alimentation-sensorielle/


Pour consulter mes prochains sages dédiés à « l’Écologie intérieure » :
https://soulbodypoem.fr/stages/

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